
Le pire des agents secrets !
Loin de l’agent secret américain, OSS 117 fait honneur à la profession…
L’agent OSS 117, incarné par Jean Dujardin, représente parfaitement le bon français des années 60. Raciste, misogyne et colonialiste ! Cette caricature de l’homme viril et du modèle bien pensant de l’époque dans l’univers de James Bond donne naissance à une comédie pleine de sens.
Pour cette nouvelle mission, Hubert part au Caire, où il se fait passer pour un éleveur de poulet. En effet, cette ville est devenue une véritable fourmilière d’espions de toutes nationalités, sans compter les partisans du roi déchus qui veut regagner son trône. L’agent 117 est appelé pour sauver la situation.
La comédie d’espionnage
Le sérieux et le charisme du personnage de James Bond se retrouvent tous les deux bafoués par le manque de culture navrant d’Hubert et les gags d’actions manquées, scène cultes du film d’espionnage.
Une James Bond girl pas si Bond
Les femmes jouent un vrai rôle dans ce film. Elles ne sont pas là juste pour faire de la figuration et se faire embrasser lors de la scène de fin. Elles participent à l’action et aux complots et se révèlent être beaucoup plus efficaces que l’agent secret.
Des répliques iconiques
Entre les boutades beaufs et les quiproquos, chaque situation est mémorable ! L’indifférence de Marmina face à l’humour d’Hubert et lui qui est persuadé de faire rire, d’être un séducteur hors pair et un agent d’exception, crée un large gouffre entre le point de vue du personnage et celui du spectateur.
Une satire loufoque du film d’espionnage !

