
Les Salsifis sont de retour, à vos ccuuuullières !!
Nous étions nombreux à l’attendre, et bien le voici.
Kaamelott, premier volet, enfin en salle. Alexandre Astier, à la suite de la série, reprend du service en tant que roi Arthur Pendragon. Cette parodie chevaleresque continue à faire rire des milliers de personnes. Néanmoins, à l’image des deux derniers livres, on peut basculer à tout moment dans le cynisme et le mélodrame.
Le film débute dix ans après la fin du dernier livre. Arthur a disparu, remplacé par Lancelot du Lac, devenu un tyran et traquant sans relâche son ancien souverain, animé par une haine sans borne. Mais le fils Pendragon refait progressivement surface, et se retrouve acculé par la loyauté de ses anciens sujets à reprendre Excalibur et bouter Lancelot du trône de Bretagne.
L’argot chevaleresque
Le comique de langage est prédominant dans Kaamelott. Entre Perceval et ses “c’est pas faux” ( qui nous ont tous sauvé la vie, avouez-le !), jusqu’à l’absurde Kadoc et sa poulette bien cachée, le florilège d’expressions devenues cultes provoque toujours l’hilarité générale. Avec le décalage entre la grandeur d’âme des chevaliers de Chrétiens de Troyes, et les personnages burlesques d’Alexandre Astier, on a du mal à imaginer comment nos héros vont sauver le royaume.
Une épopée rocambolesque
Ce film suit la trame classique du roman de chevalerie, avec la quête d’Arthur, qui une nouvelle fois doit se montrer digne des dieux pour apporter la paix dans le royaume et les prémices d’un amour très courtois. L’ancien roi, après son abdication, doit revivre 10 ans après le même parcours initiatique qui avait fait de lui la légende dont tout le monde se souvient.
Le poids de la couronne
Si Arthur n’a jamais manifesté grand enthousiasme à être roi, on pourrait croire à une malédiction chez les monarques de Bretagne. Lancelot fait une apparition tout bonnement morbide, dans une peau de serpent qui laisse à peine dépasser le haut de son crâne. Le pouvoir est un venin, un poison dont Arthur a peut-être essayé de purifier son sang.
Finalement la difficulté dans Kaamelott, c’est de déterminer qui est le moins con de la bande !

